La transformation : une nécessité vitale qui galvanise les entreprises
La rédaction de Questions de transformation- 26 février 2019
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La
transformation, une option ? Non, une obligation. Ce diagnostic, Bruno
Le Maire, ministre de l'Économie
et des Finances l'a posé le 13 février dernier lors de la 3e édition
du EY T-DAY, organisé à
Bercy en partenariat avec
La
Tribune. Se
transformer, c'est plus qu'une simple idée, un simple projet. Il s'agit
désormais d'un mantra martelé au quotidien dans plus de deux entreprises sur
trois, constate la nouvelle étude d'EY, «
Le courage de transformer ». Selon
l'étude, réalisée en collaboration avec le CSA, 67 % des entreprises
déclarent avoir lancé un plan de transformation et 20 % envisagent de le
faire dans un avenir proche. Près de 90 % des entreprises et des
organisations publiques sont donc concernées par ce mouvement de fond, «
essentiel pour leur développement, vital
pour répondre à la concurrence et rester compétitif ». Dans une
tribune publiée sur LinkedIn, Hervé de la Chapelle, associé
EY en charge des activités de conseil pour le secteur public, assure qu'«
expliquer le
sens de la transformation, associer les parties prenantes et faire bénéficier à
tous des résultats obtenus – par exemple en "réinvestissant" une partie des
gains effectifs au service du développement des agents, de leur accompagnement
vers de nouveaux métiers où le digital devient de plus en plus prégnant ».
Mais quid de la raison principale
pour laquelle les entreprises s'engagent dans un plan de transformation ?
Pour 48 %, selon l'étude, l'amélioration de la satisfaction client
constitue le premier objectif.
Les Echos rappelle également qu'après des années de
transformation basée sur le digital, «
dans près de 70 % des
entreprises, le digital occupe moins de la moitié des thèmes couverts par les
plans de transformation », remarque
EY Consulting. Ce qui est mis en avant ? La transformation de la culture
et de l'organisation. Interrogé par
La Tribune, Jean-Pierre Letartre, président d'EY en France,
reconnaît que les transformations sont fondamentalement anxiogènes pour toutes
les strates de l'organisation : «
Auparavant,
la transformation était une succession d'adaptations. Elle consistait à faire
varier tel ou tel curseur, à se fixer tel ou tel objectif précis. Les nouvelles
technologies ont changé la donne. Désormais, la conduite du changement, ou la
transformation, appelons-la comme vous voulez, doit être systémique. C'est la
raison pour laquelle elle requiert beaucoup plus de courage. »